Homogène est une association qui lutte contre toute forme de violences envers les personnes LGBTI (Lesbiennes, Gay, Bisexuel.les, Transgenres et Intersexes). Encore très nombreuses, ces différentes agressions démontrent l’urgence d’information, de prévention et de lutte. Encore bien trop ancrée en France, la haine anti-LGBTI fait des ravages. Un coup d’œil aux chiffres suffit à nous encourager à faire face et à nous battre pour un avenir plus serein pour les personnes LGBTI ainsi que pour leur entourage.
Les Chiffres officiels 2018
Bien que moins élevés qu’en 2013, année record pour les agressions LGBTphobes, c’est malheureusement une hausse des chiffres qui nous a été annoncée par les différents sondages et rapports, en comparaison avec l’année 2017. Le ministère de l’intérieur fait état de 1378 infractions à caractère homophobe contre 1026 l’année précédente, soit une augmentation de presque 35 %. Un chiffre ahurissant lorsque l’on sait qu’environ un tiers de ces agressions sont physiques et/ou sexuelles. Ces chiffres ne montrent que les agressions homophobes et transphobes suivies d’un dépôt de plainte par la victime. Une part de silence est également à prendre en compte, qu’elle soit par honte ou par découragement face au temps et à l’énergie nécessaire pour porter plainte et aller jusqu’au bout d’une procédure .
Parmi ces agressions, SOS Homophobie recense 75,4 % de victimes masculines . Une augmentation des agressions à caractère lesbophobes est aussi annoncée (+42 % par rapport à 2017) mais l’association prévient que ces chiffres doivent être pris avec des pincettes. Autrement dit, elle nous dit que les femmes portent moins plainte que les hommes, ce qui fausse les chiffres. Pour finir, le ministère de l’intérieur nous apprend que 59 % des victimes sont des personnes de moins 35 ans.
« C’est le signe d’un double mouvement, estime Frédéric Potier, Préfet, Délégué Interministériel à la Lutte Contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT (DILCRAH), D’un côté, celui d’une capacité plus forte à déposer plainte, avec des victimes qui témoignent davantage, et sont mieux reçues dans les commissariats. De l’autre, malgré une société globalement plus tolérante, c’est l’expression d’une montée du rejet de l’autre, une tentation de repli assez nette qui s’inscrit dans un contexte plus large d’augmentation des violences identitaires, comme la hausse de l’antisémitisme. »
Chiffres et témoignages en image.
Tous ces chiffres doivent être connus, mais ne constituent pas un recensement exhaustif. Une part de silence et d’abus sont à prendre en compte. La 2ème partie prend en compte des chiffres officiels mais majoritairement des sondages. Les chiffres ne sont donc pas sans failles et très probablement sous évalués. Alors rappel :
LES CHIFFRES DONNÉS NE DOIVENT PAS ÊTRE PRIS COMME RÉFÉRENCE ABSOLUE MAIS DÉMONTRENT UNE TENDANCE
SOURCES :